La patience du diable, de Maxime Chattam
J’avais adoré La conjuration primitive, le « premier tome », qui était mais une lecture coup de cœur. J’attendais la sortie poche de ce roman avec impatience, même si je ne savais pas si je l’aurai acheté et lu tout de suite. Mais je n’ai pas pu m’en empêcher.
Ce roman est une suite, sans vraiment en être une, de La conjuration primitive. On retrouve Ludivine et Segnon un an et demi après ce qu’il s’est passé dans le premier tome. Ludivine a décidé pendant ce laps de temps, d’en apprendre plus sur le profilage. Cette « science » de pouvoir rentrer dans la tête des tueurs en série : pourquoi ? Comment ? Que se passe-t-il pour qu’il en vienne à tuer ? Pour cela elle a passé beaucoup de temps avec Mikelis, que l’on avait vu dans le tome 1. Avec lui, elle a appris à voir la noirceur, le Mal dans les hommes.
Ce roman, malgré une intrigue très intéressante, je l’ai trouvé moins surprenante que les autres. Tout d’abord, on est plus dans ce que j’appelle « la reflexion », c’est-à-dire qu’il me manque ce côté suspence et glauque dont l’auteur m’a habituer. On a des descriptions macabres, mais pas assez (je suis folle d’en vouloir, mais c’est ce qui fait que j’aime les romans de cet auteur). On se retrouve plus souvent dans les « pensées » de Ludivine qui tente de savoir ce que pense le tueur.
Après ce roman se lit très vite, j’ai été embarquée dans l’intrigue. Toujours cette envie d’aller jusqu’au bout, de tourner les pages pour comprendre qui, quoi, comment ? L’écriture de l’auteur nous emmène vraiment dans son « monde » et ce n’est pas ce qu’il y a de plus beau.