Mourir sur Seine, de Michel Bussi
Mourir sur Seine, de Michel Bussi
Sixième jour de l'Armada. Un marin est retrouvé poignardé au beau milieu des quais de Rouen Quel tueur invisible a pu commettre ce crime impossible ? Quel étrange pacte semble lier les matelots du monde entier ? De quels trésors enfouis dans les méandres de la Seine sont-ils à la recherche ? Quel scandale dissimulent les autorités ? Une implacable machination qui prend en otage 8 millions de touristes. Une course effrénée contre la montre avant la parade de la Seine.
Mon avis :
J’ai déjà lu deux romans de cet auteur, deux romans qui m’ont vraiment bluffé : Un avion sans elle, et Nymphéas noirs. Dans leur construction et dans la résolution de l’enquête.
Ce roman, Mourir sur Seine, est je trouve plus « classique » dans le genre policier : un contexte, un meurtre, des flics, une enquête, une journaliste. Mais ce n’est pas pour ça que j’ai découvert le coupable ! Cet auteur sait comment prendre le lecteur par surprise.
C’est toujours dans un contexte très détaillé que se déroule l’intrigue : ici, Rouen et l’Armada. On apprend des choses sur cette ville, et cet événement. Comme sur la piraterie. Ce sont des éléments qui m’ont plu car c’est toujours intéressant d’en apprendre plus, en même temps que chercher la clé de l’énigme.
L’intrigue est aussi classique : résoudre le meurtre d’un marin : Aquilero. Découvrir pourquoi il est mort, et par qui. Pas de grande surprise ou de grand suspense au déroulement de l’enquête.
Les personnages, et surtout la journaliste, Maline, m’ont plu, elle sait où chercher, comment s’y prendre, et mettre le doigt là où sa fait mal, quitte à ce qu’elle se blesse elle aussi. Sa personnalité correspond bien avec le « pseudo » qu’elle utilise. J’ai moins accroché avec les flics, pour une fois, ce ne sont pas eux qui me donnait envie de tourner les pages.
Encore une fois, un très bon roman de Michel Bussi. Pas celui qui sera mon préféré, mais une bonne lecture, et un dénouement tout en surprise puisque je n’ai pas deviné la fin. Et enfin un contexte qui m’a plu, et qui donne envie d’en apprendre plus sur l’Armada ou même la piraterie.