La Religion, de Tim Willocks
Mai 1565. Malte. Le conflit entre islam et chrétienté bat son plein. Soliman le Magnifique, sultan des Ottomans, a déclaré la guerre sainte à ses ennemis jurés, les chevaliers de l’ordre de Malte. Militaires aguerris, proches des templiers, ceux-ci désignent leur communauté sous le vocable de « la Religion ». Alors qu’un inquisiteur, arrive à Malte afin de restaurer le contrôle papal sur l’ordre, l’armada ottomane s’approche de l’archipel. C’est le début d’un des sièges les plus spectaculaires et les plus durs de toute l’histoire militaire. Dans ce contexte mouvementé, Matthias Tanhauser, mercenaire et marchand d’armes, d’épices et d’opium, accepte d’aider une comtesse française, Carla La Penautier, dans une quête périlleuse. Pour la mener à bien, ils devront affronter les intégrismes de tous bords, dénouer des intrigues politiques et religieuses, et percer des secrets bien gardés.
Si les Guerres de Religion au Moyen-Age vous intéressent, je pense que ce roman peut vous plaire. Même si je ne connais pas cette période, j’ai beaucoup apprécié ma lecture.
C’est un roman dense, avec beaucoup de descriptions, surtout lors des attaques entre les Turcs et les chevaliers de La Religion. Et il y en a pas mal puisque les personnages se retrouvent bloqués sur l’île de Malte quand la guerre éclate. C’est sombre, très noir et très sanglant, on ne nous épargne pas les détails des tueries. Je fais partie de celles que ça « ne dérangent pas », puisque j’aime lire des romans assez gore (ça fait bizarre de dire ça, mais c'est pour ceux qui ne supporte pas les romans violent avec des descriptions très sanglantes).
Le roman m’a beaucoup plu surtout grâce aux personnages. Matthias va aider à retrouver sur l’île de Malte un enfant qui serait le fils de Carla, en échange d’un mariage « pour le nom ». Sauf qu’on va vite voir que l’amour se mêle à la guerre, et que pour Matthias, trouver cet enfant est plus qu’un échange entre deux personnes. Ce sont des personnages forts, attachants et charismatiques. J’avais vraiment envie de savoir ce qui allait leur arriver, et comment allait se terminer leur histoire.
En bref, c’est un roman dense, complexe pour moi car je ne connais pas très bien cette période, qui souffre de quelques longueurs au niveau des descriptions, mais qui m’a beaucoup plu surtout au niveau des personnages.