Avant toi, de Jojo Moyes
Avant toi, de Jojo Moyes
Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.
Mon avis :
J’avais beaucoup entendu parler de ce livre, mais comme c’était une romance, je ne m’étais pas attardé dessus. Et puis, en ce moment j’ai envie d’autres choses, alors en flânant à la librairie, j’ai pris des romans qui changent. Dont celui-ci. Et je ne regrette pas.
J’ai d’ailleurs bien du mal à organiser mes pensées pour vous écrire une chronique constructive. Ca risque de partir dans tous les sens. Mais voilà, ce roman est un coup de cœur émotionnel (peu importe si ça ne se dit pas ^^)
Il y avait bien longtemps qu’un livre ne m’avait pas fait ressentir ce mélange de tristesse et de joie en même temps. De compréhension et d’acceptation. Mais en même temps, ce sentiment d’abandon et de perte. Tout un panel d’émotion m’a traversé pendant la lecture de ce roman. J’ai ri, et j’ai aussi versé ma petite larme (ce qui est très rare)
L’histoire est très bien écrite, les deux personnages sont attachants dès le début. Même Will avec son caractère de cochon et ses remarques au début du roman. J’ai trouvé dans chaque personnage une force incroyable. Autant Louisa avant de rencontrer Will était très réservée, et faisait ce qu’on attendait d’elle, autant elle s’est révélée au côté de Will. Will, lui, m’a fait passé par toute sorte de réflexion : la compréhension, l’acceptation, le refus, la colère (je le trouvais égoïste envers sa famille et Louisa).
Et la fin : on le sait, on se doute, on ne veut pas y croire, mais rien ne change. Et je crois que c’est ça le pire. Savoir. « Le pouvoir est dans le savoir » dit Will. Le problème, c’est qu’ici, je n’ai eu aucun pouvoir !
J’ai appris une chose : l’auteur a su me montrer que de belles histoires d’amour, pas gnangnan ou niaise, mais au contraire, bien écrite, existent et me plaisent.